Sur la réforme des retraites, nous manquons le vrai sujet.

Nous déplorons l’appauvrissement des débats,

Les invectives répétées, l’absence d’écoute de l’autre côté.

Deux ‘France’ s’opposent, se critiquent et cherchent à s’auto-détruire.

☝️Personne ne peut en sortir gagnant.

Amoureux de Paris, notre capitale,

Me promenant dans ma ville, proche de la Bastille

Je ne peux que constater les poubelles qui s’amoncellent,

Mais seulement d’un côté du trottoir…

L’avenue séparant deux arrondissements,

Le premier, trottoir gauche, géré par les publics de la mairie, en grève,

L’autre, trottoir droit, est géré par le privé, qui poursuit son travail.

Tomber dans la facilité, ce serait prendre parti (politique ?).

Critiquer le trottoir de gauche,

Encore en grève, à ne rien faire !

Ou critiquer celui de droite, celui des briseurs de grève,

Qui, ne menant pas le combat de la justice sociale, conduisent à la perte !

Qui a raison dans ces deux choix ? Personne !

Bien sûr que j’ai un avis et une position, 

Mais ici n’est pas le lieu de l’exposer. Car le plus important arrive…

🧐Dans un conflit, tout le monde perd.

Il n’y a pas de gagnant-perdant, il n’y a que des perdants.

L’Europe et la Russie le vivent à nouveau avec le conflit en Ukraine.

Des milliers de morts, quel gâchis.

Revenons au sujet des retraites.

Le combat est perdu, car il ne s’attaque pas au sujet coeur.

Celui du TRAVAIL.

Quels que soient les arguments pour ou contre, le vrai problème, c’est que…

Le TRAVAIL n’est pas considéré comme lieu d’accomplissement, de réalisation.

Mais un lieu de souffrance.

Travail vient de Tripalium, instrument de torture, donc :

TRAVAIL = SOUFFRANCE.

Forcément, avec ces bases, cela ne donne pas envie de travailler plus.

Et déjà, la retraite à 50 ans, c’est trop !

Même si la moyenne des autres pays européens est vers 65 ans…

Et si, en regardant, depuis ces deux trottoirs, on levait un peu les yeux,

Et l’on apercevait le Génie de la Bastille, représentant la Liberté.

Je suis convaincu que notre TRAVAIL peut être notre liberté.

C’est tous les jours, au quotidien,

Que l’on peut se connecter à ce qui nous anime, tous les jours.

Et faire changer notre travail.

J’en ai fait ma mission de vie professionnelle.

Ma mission de vie tout court.

Amener du sens, concret, opérationnel.

A chaque professionnel, chaque équipe.

Rendre les organisations inspirantes, malgré les hauts et les bas !

C’est possible, je le vis maintenant systématiquement.

À partir de là, le travail n’est plus alimentaire,

Chacun, à sa manière, avec sa voie, peut y trouver une manière plus forte,

D’arriver à plus se réaliser au travail !

Cette histoire de John Kennedy qui visite le Cap Canaveral

qui demande à un balayeur ce qu’il fait.

Et ce dernier lui répond : “j’aide à envoyer un homme sur la lune”

Bel hommage à nos éboueurs parisiens, en public et privé !

Je terminerai pas cette citation de Khalil Gibran, qui résume tout :

Le travail, c’est de l’amour rendu visible.

Pour la France, pays symbole de l’Amour, depuis Paris.

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