Comme les saisons, la performance suit un cycle ;
Un cycle d’équilibre entre intrinsèque et extrinsèque.
La première étape du cycle, initier et convaincre, le printemps.
La première posture est celle orientée top management,
La couleur rouge du DISC
Avec un style de management directif.
Nous ne démarrons pas une transformation en performance
Sans accord de la direction et des décideurs
Sur les gains concrets Ă ambitionner.
La dimension directive retrouve la voie de l’autorité,
Indispensable au lancement et à l’orientation de la transformation.
C’est ainsi que cette posture est initiatrice de la transformation.
La deuxième Ă©tape du cycle, inspirer et embarquer, l’Ă©tĂ©.
La deuxième posture est celle orientée middle management,
La couleur jaune du DISC
Avec un style de management persuasif.
Une fois la décision prise,
Il convient d’embarquer, inspirer,
Et donner envie aux équipes de faire partie de l’aventure.
La dimension persuasive retrouve la voie de l’inspiration,
Sans inspiration, une transformation est un plan froid et impersonnel.
Avec l’inspiration, elle devient un mouvement collectif puissant
La troisième Ă©tape du cycle, faciliter et co-construire, l’automne.
La troisième posture est celle orientée bottom management,
La couleur verte du DISC
Avec un style de management participatif.
Là , on s’arrête de décider et d’embarquer,
Il faut bien réaliser et construire concrètement.
Cependant, en performance intrinsèque,
Il ne s’agit pas de basculer dans une couleur rouge et de faire à la place des équipes.
Au contraire, la couleur verte est indispensable afin de s’imprégner du terrain,
De leurs enjeux et modalités de fonctionnement,
Tout en cadrant et en apportant des ressources externes concrètes.
La dimension persuasive et influente trouve la voie de la co-construction,
Engageant une véritable bascule de la transformation,
Et un engagement très fort du terrain,
Qui lui aussi y trouve l’opportunité de répondre à ses propres problématiques.
La quatrième Ă©tape du cycle, structurer et architecturer, l’hiver.
La quatrième et dernière posture est celle orientée terrain,
La couleur bleue du DISC
Avec un style de management délégatif.
Cette posture fonctionne après celle du participatif qui permet de co-construire des solutions,
Sinon cette posture ne servira qu’à relever les compteurs.
Au contraire, la richesse émergeant des approches et adaptations terrain
Conduis les opérationnels à vouloir par eux-mêmes, souvent,
Promouvoir les approches et idées qui ont émergé.
La dimension délégative retrouve la voie de la contribution,
Indispensable au lancement et à l’orientation de la transformation.
Les impacts majeurs et radicaux de la performance intrinsèque.
Les conséquences de suivre la voie de la performance intrinsèque
Avec les 4 postures du cycle des saisons de la transformation
Sont de rendre caduque la conduite du changement.
Et de positionner la formation totalement sur l’opérationnel et le terrain.
La conduite du changement donne parfois (souvent ?)
L’impression de prendre les gens pour des moutons, voire des « imbéciles »,
Car les opérationnels savent très bien les objectifs d’une démarche de performance.
Et s’ils n’y sont pas associés, ils résisteront logiquement !
Avec la performance intrinsèque, cette démarche est aussi la leur…
Les formations, de même, évoluent radicalement
Pour être 100% orientées et focalisées sur les besoins terrain.
Et, de fait, répondre concrètement aux problématiques confrontées.
Fort de ce cycle des saisons de la transformation en performance,
Nous sommes prêts pour diriger notre regard vers l’Étoile du Nord de la performance
Dont nous parlerons au prochain rendez-vous.
Le livre La performance intrinsèque est disponible ici : https://tinyurl.com/inperf-org
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