Voici une scène que nous avons tous déjà vécu :
une réunion stratégique, un sujet sensible, une divergence de priorités.
Dès qu’une remarque est formulée avec un ton un peu sec,
une personne se renferme, une autre se raidit.
À la fin, chacun repart convaincu d’avoir “raison”,
mais frustré, plus distant, et l’élan collectif s’étiole légèrement.
« La connaissance de soi est le commencement de toute sagesse. » — Aristote
Quand le relationnel fait dévier les trajectoires
Une simple tension en réunion peut faire bifurquer une décision,
freiner une idée, ou créer de la distance entre deux personnes qui,
pourtant, poursuivent le même objectif.
Le phénomène n’a rien de spectaculaire…
mais son impact est réel.
Le sujet n’est pas d’exposer son intimité.
Il s’agit de reconnaître qu’au travail,
les émotions pilotent une partie de nos réactions,
qu’on le veuille ou non.
« Ce ne sont pas les plus intelligents qui réussissent, mais ceux qui savent le mieux gérer leurs émotions. » — Daniel Goleman
La compétence invisible qui change tout
Les organisations valorisent le savoir-faire : expérience, processus, expertise.
Mais lorsque la pression augmente,
ce n’est pas tant la connaissance technique qui conditionne la qualité d’une décision…
que notre manière d’interagir.
Les leaders qui fédèrent durablement sont rarement ceux qui “savent tout”.
Ce sont ceux qui se connaissent suffisamment pour se réguler,
écouter, et ajuster leur posture.
Le rôle émotionnel du leader
Un dirigeant influence bien plus par son attitude que par ses décisions.
Calme, authenticité, clarté : ce triptyque rassure et mobilise.
À l’inverse, une agitation, même discrète,
se diffuse dans l’équipe.
Investir dans sa stabilité intérieure est donc un acte de leadership,
pas une question de sensibilité.
Un changement minuscule, un impact considérable
Il ne s’agit pas de devenir expert en psychologie.
Il s’agit de gagner un degré de conscience sur ce qui nous traverse,
et ce que nous transmettons.
Ce degré fait la différence entre une équipe qui avance… et une équipe qui s’épuise.
Un exercice pratique
Pendant 5 jours, à la fin de chaque journée, notez :
Une émotion marquante ressentie au travail,
Le déclencheur,
Et une micro-action qui aurait changé la donne.
Au bout de ces cinq jours, demandez-vous :
“Est-ce qu’il y a un schéma répétitif ?”
“Quelle micro-action pourrait devenir un réflexe ?”
Parce que les transformations profondes débutent souvent par un ajustement discret.
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