“Les promesses n’engagent que ceux qui y croient”
Est un proverbe reflétant comment valoriser toute approche de la performance…
S’appuyer sur une rhétorique pour convaincre d’un service intangible
Vendre du conseil, ce n’est pas vendre un iPhone, ou tout autre produit concret.
Alors la rhétorique vient à la rescousse,
Avec ses trois dimensions d’ethos, logos et pathos !
L’ethos, met en avant la légitimité pour asseoir la crédibilité
Par les expériences, réussites passées,
Et références de clients satisfaits.
Le logos met en avant les arguments rationnels,
Des chiffres concrets et mesurables,
Comme des gains financiers, de productivité ou de temps de cycle.
Enfin, le pathos s’appuie sur l’émotion.
En créant un sentiment d’urgence -dangers- ou d’opportunité -bénéfices-
Ou de récits captivants ou d’analogies et métaphores
Les limites des promesses et argumentation
“Ce qui a marché ne fonctionnera pas forcément là -bas”
Pourrait résumer les objections naturelles et fréquentes à ces arguments.
L’incertitude, la complexité nous invitent à revoir la performance et l’optimisation
Les ouvrages d’Olivier Hamant sur la robustesse
Nous proposent de considérer les mécanismes des systèmes et écosystèmes vivants
Pour gérer ces dimensions et environnements de plus en plus chaotiques…
Ainsi, dans l’accompagnement d’un intangible
Des méthodes théoriques, des outils de performance
Comment s’engager dans la durée, sans preuve physique ?
Et, profondément, à quoi se fier, dans l’incertitude ?
Souvent, démarrer petit, par un prototype, une phase pilote
Un premier pas, pour montrer concrètement des résultats
Puis avancer progressivement, par plusieurs pilotes ?
Et tout cela pour quoi, au final ?
Des résultats en performance plus que décevants des méthodes de performance
Les chiffres réels et vrais sont difficiles à obtenir sur les taux de réussite des démarches
Car d’un côté certains porteurs de démarches embellissent naturellement leurs résultats
Et de l’autre, cherchant à vendre leurs approches singulières, d’autres dégradent
Les résultats généralement atteints
Encore une histoire du verre à moitié plein et à moitié vide.
Une question de perception ?
Pas seulement, car il est d’usage et fréquemment lu qu’environ 30% des démarches
Engagées sur la performance atteignent les objectifs initialement espérés.
Ainsi, dans le lean c’est vers 26%, l’agile vers 30%, le digital vers 30% de même.
Et que leur taux baisserait progressivement dans le temps.
Nous revenons alors au principe paradoxal
“Les cordonniers sont les plus mal chaussés” ?
Comme quoi les méthodes de performance ne sont pas performantes ?!!
Comment alors y fournir autant d’efforts pour si peu de résultats ?
Qui voudrait engager autant de moyens et d’énergie pour 30% de résultats ?
À moins que… certaines méthodes réussissent mieux que d’autres
Et je vais vous parler d’une pépite, la prochaine fois…
Celle de Beyond Performance 2.0
L’approche de la performance et de la santé organisationnelle
Qui mesure 70% à 80% de réussite systématique…
A bientĂ´t donc !
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