Les démarches agiles ont apporté avec elles leurs lots de changements et de pratiques. Parmi elles, la fameuse « estimation relative », appelée aussi « estimation en point ».

Le point commun à toutes les méthodes d’estimation agiles, c’est qu’elles sont basées sur la collaboration. On demandait souvent auparavant à une seule personne, n’ayant d’ailleurs pas forcément les connaissances nécessaires, de donner une estimation du travail à réaliser. Qui n’a pas connu il y a quelques années encore un projet dont l’estimation avait été faite uniquement par le commercial qui l’avait vendu au client ? On ne disposait alors que d’une vision étriquée du besoin, et même avec la meilleure volonté du monde, la personne chargée de l’estimation ne pouvait la faire qu’en fonction de ses connaissances et de son vécu.

Lors d’une estimation agile, toutes les personnes susceptibles d’apporter quelque chose au projet sont conviées et impliquées. Cela permet à chacun d’exprimer son point de vue et d’obtenir ainsi une vision beaucoup plus large de la fonctionnalité à estimer et des solutions pouvant être mises en place. La responsabilité de l’estimation est également partagée entre tous les membres de l’équipe et non pas imputable à un seul. Si l’estimation est incorrecte, c’est toute l’équipe qui est responsable. Chacun s’impliquera donc plus et ne craindra pas d’exprimer son opinion.

Utiliser les ‘story points’ pour votre gestion de projet

Pour évaluer le temps nécessaire à la réalisation d’un projet, les story points font partie des outils Scrum privilégiés par les équipes de développement. Les story points se définissent comme une unité de mesure, utilisée majoritairement en gestion de projet agile Scrum. Ils servent à estimer la charge de travail globale des équipes, afin de planifier au mieux chaque sprint ou itération.

En effet, cette méthode constitue une alternative de plus en plus populaire à la traditionnelle estimation en jour/homme, puisqu’elle ne se concentre pas sur une durée hypothétique, mais bien sur la quantité d’effort à fournir. Concrètement un numéro, ou valeur, est attribué à chaque user story (ou scénario utilisateur) afin d’évaluer l’effort total (énergie, charge de travail, etc.) à allouer à sa réalisation. Par conséquent, l’estimation en story points doit considérer tous les paramètres amenés à impacter cet effort :

  • la quantité de travail à fournir ;
  • la complexité des tâches à exécuter ;
  • tout risque ou incertitude qui viendraient compromettre leur réalisation ;
  • les capacités techniques de l’équipe.
  • La vélocité Agile

Qu’est-ce que la vélocité agile ?

 Souvent associée à la méthodologie Scrum, la vélocité agile peut être un outil précieux lorsqu’il s’agit de suivre le travail réalisé par une équipe de développement lors d’un sprint et d’aider à la prédictibilité du suivant. En revanche, mal utilisée, comme un indicateur de performances pour le management par exemple, elle peut s’avérer totalement contre-productive.

La vélocité représente la rapidité de développement d’une équipe Agile. La vélocité est un indicateur utilisé sur des projets gérés à l’aide d’une méthode agile. La vélocité agile permet de déterminer l’effort qu’est capable de fournir une équipe de développement pour la réalisation des tâches programmées dans un sprint. Elle est exprimée en nombre de points. Une fois la vélocité agile stabilisée, il est donc possible de prévoir assez fidèlement le nombre de points d’effort que pourra réaliser l’équipe.

Enfin, pour avoir les indicateurs nécessaires pour faire la prédictibilité désirée, vous pouvez utiliser une pratique d’estimation de masse. Cette estimation de masse se fait en moins d’heure et reste estimative car les éléments à estimer ne sont pas détaillés.

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