Les concepts Lean et Six Sigma sont de plus en plus appréciés par les grandes entreprises grâce à leur influence favorable sur la productivité et leurs résultats qualitatifs et financiers, ce qui mène par conséquent à renforcer leur position sur le marché. Par suite de l’évolution de ces deux méthodes, l’hybride Lean Six Sigma s’est formé pour agir de manière plus complète sur l’ensemble du système de l’entreprise, en réalisant en même temps les objectifs de ces deux concepts.

En conséquence, l’application conjointe du Lean et du Six Sigma permet à chacune de ces méthodes de se compléter et par synergie de renforcer leur efficacité pour améliorer le fonctionnement de l’organisation.

Accélérer et fiabiliser le processus

La méthode Lean, mise au point au sein des usines Toyota depuis les années 1950, a pour but d’accélérer la vitesse d’un processus (juste à temps) et de réduire les coûts (surstock, trésorerie).

Le Six Sigma, développé dans les années 1980 par Motorola, vise à la réduction drastique de toutes les formes de variations inacceptables au regard des spécifications du client. Cette méthodologie performante de gestion de projet structurante et pragmatique; est rythmée en 5 étapes (Define Measure Analyse Improve Control) qui s’attaquent aux 3 sources majeures de dysfonctionnements touchant vos processus :

  • Les gaspillages : éliminer les opérations, activités qui ne créent pas de valeur du point de vue du client ou du point de vue de l’entreprise
  • La variabilité : maîtriser et contrôler les facteurs susceptibles d’empêcher de fournir de façon constante et prédictible le même service ou produit à vos clients
  • La rigidité : Être plus réactif face aux fluctuations de la demande de vos clients ou à un changement d’environnement

Centrée sur les attentes de vos clients, fondée sur le travail en équipe, la démarche DMAIC repose sur des faits, des données pertinentes et utilise, si nécessaire, les statistiques pour générer des améliorations pérennes dans le temps.

 Le Lean Six Sigma est avant tout une démarche d’entreprise dont les finalités sont de :

> Générer des gains financiers significatifs (voire très significatifs).

> Modifier profondément la culture de l’entreprise et sa réactivité face aux problèmes rencontrés.

Optimisation de projet 

> Définition et lancement du projet : le travail sur la charte projet permet de cadrer clairement le projet. Les enjeux et objectifs sont précisément définis, les parties prenantes du projet sont identifiées et leurs niveaux d’engagement évalués, le niveau de disponibilité des ressources est précisé. Les risques, contraintes et facteurs clés de succès du projet sont recensés et hiérarchisés.

> Retour sur investissement (ROI) : le retour sur investissement du projet est mis en évidence dans la phase «Définir». La nécessité de faire valider cet aspect financier par la fonction contrôle de gestion garantit la rigueur de l’évaluation et l’engagement des décideurs.

> Compétences du chef de projet : les chefs de projet d’amélioration par percée Lean Six Sigma (Green belt ou Black Belt) sont formés à l’approche DMAIC et aux outils utilisés. La réussite du projet repose en grande partie sur la capacité du chef de projet à utiliser les outils et méthodes à bon escient.

> Engagement du management : la structure « Sponsor / Champion » assure une implication claire des décideurs dans le projet. Les managers qui devront prendre des décisions tout au long du projet sont bien identifiés et leurs rôles clairement définis.

> Découpage en phases : les 5 phases du DMAIC (Définir, Mesurer, Analyser, Innover et Contrôler) permettent une démarche structurée, rigoureuse et progressive vers l’obtention des résultats. Elles facilitent la planification du projet et la maîtrise des délais.

> Respect de jalons bien définis : chaque fin de phase DMAIC donne lieu à une «revue de fin de phase» qui autorise ou non le passage à la phase suivante. Ces jalons constituent autant de «cliquets anti-retour» qui garantissent l’avancement du projet et l’aboutissement des actions d’amélioration.

> Livrables clairement définis : dans chaque phase du DMAIC, les outils du Lean Six Sigma servent à produire des éléments concrets : voix du client (VOC), cadrage du processus (SIPOC), logigramme du processus, rapports d’analyse statistique, matrice de choix de solutions, etc.

Lean Six Sigma Flash en tant qu’outil de management

Lean Six Sigma vous permet de viser trois objectifs : une plus grande satisfaction du client, de plus faibles coûts opérationnels et un avantage concurrentiel grâce à une qualité élevée. Ces trois objectifs sont en corrélation. La méthode Lean Six Sigma repose sur une philosophie, celle d’un travail rapide et sans erreurs. Dans le jargon, on les appelle le one-piece-flow et la réduction des variations. Une organisation Lean Six Sigma est une organisation dans laquelle les collaborateurs s’investissent chaque jour dans l’amélioration des processus qui les concernent et améliorent les processus par projet. Cela demande une organisation dont les collaborateurs comprennent la méthode. Pour que la démarche Lean Six Sigma soit une réussite, le management a un rôle important à jouer. Les membres du management sont en effet les sponsors des initiatives d’amélioration et ils sont donc co-responsables de la réussite des projets. Les sponsors sélectionnent les projets et veillent à l’élimination des éventuels obstacles pour que les collaborateurs de l’organisation puissent appliquer la méthode Lean Six Sigma avec succès.

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