8,5% d’inflation, le plus haut depuis 1988 et encore une baisse de la prévision de croissance pour la France…

Nombreux sont encore les défis auxquels les entreprises sont confrontées, avec en toile de fond le Covid, les perturbations sur les chaînes d’approvisionnement ou encore l’impact de la guerre en Ukraine. Pour créer un élan positif, faire preuve d’agilité, de productivité et de créativité restent leur meilleure option. Mais repenser leur façon de faire est également nécessaire.

De nombreuses études ont montré que la pandémie a profondément changé le rapport des salariés à l’autonomie. Après tous les bouleversements que les différentes crises ont laissé, ils se sont remis en question vis-à-vis de leur travail et du sens de celui-ci pour eux.

“La plus grande découverte de ma génération, c’est qu’un être humain peut changer sa vie en modifiant son attitude”  -William James

Des salariés désengagés et désintéressés…

520.000 démissions par trimestre, dont 470.000 de CDI en France ont été enregistrées pendant cette année 2022. En prenant du recul vis-à-vis leur travail lors des confinements, les salariés sont devenus moins enclins à accepter des horaires à rallonge ou des tâches sortant de leur périmètre. Ils se sentaient submergés par la hiérarchisation et la subordination. L’environnement où le contrôle et la défiance règnent les empêchaient d’être autonomes et d’apporter plus de créativité et d’agilité dans leur travail. Le sentiment d’injustice et le fait de ne pas être reconnus pour leur travail les ont mené à reconsidérer leur activités et leur position ; 90% ont quitté leur entreprise pour trouver la stabilité et la flexibilité qu’ils recherchent.

Outre les salariés qui démissionnent, il y a ceux qui préfèrent rester dans l’entreprise, mais qui ménagent leurs efforts. D’où le phénomène de “Quit quitting”. 

37% d’actifs français ont fait le choix de conserver leur poste mais de ne plus s’investir autant au travail. Ils décident de respecter la fiche de poste à la lettre, de faire le strict minimum sans excès de zèle et de refuser toute responsabilité non prévue et les heures supplémentaires. 

Ce mouvement révèle un profond changement d’état d’esprit des salariés. Aujourd’hui, les priorités ont changé, de nouveaux critères de jugement sont apparus et les entreprises ne semblent plus en position de force. Les salariés passent leur bien-être et leur vie personnelle avant leur travail.

Repenser à leur manière de faire pour donner la sécurité et la confiance des collaborateurs, mettre l’humain au cœur de l’organisation afin de donner du sens à leur travail et avoir plus d’engagement. Telle est la voie qui s’ouvre aux entreprises pour garder leurs collaborateurs et éviter la guerre des talents.

“La société parfaite est celle où la possibilité de la réalisation de soi serait offerte à tous les individus”  – Abraham Maslow

L’entreprise libérée apporte du sens

Pour répondre aux enjeux que nous impose le monde d’aujourd’hui, un changement ou une transformation est inéluctable pour les entreprises. Des études et des enquêtes ont été menées auprès de milliers de salariés durant ces dernières années. Toutes ont ressorti  la même conclusion : les salariés ont besoin de trouver du sens dans ce qu’ils font. 94 % des cadres jugeaient important d’exercer un métier qui a du sens. Pour cela, ils nécessitent plus de liberté, de flexibilité et de reconnaissance.

Tout ça nous amène vers le modèle d’organisation d’entreprise libérée. Un modèle qui fait rêver beaucoup de dirigeants, mais qui se trouve être un défi difficile à relever. Le principe d’entreprise libérée se traduit par la diminution des différents niveaux hiérarchiques et le focus sur l’autonomie des équipes. En effet, les processus de contrôle permanents, présents dans l’organisation pyramidale sont cités comme facteurs principaux de baisse de motivation et de capacité d’innovation des salariés. 

Donner libre cours aux salariés dans l’exécution de leurs tâches leur permet de : 

  • Actionner leur créativité 
  • Gagner en agilité
  • Être plus autonomes. 

En leur accordant pleine confiance, ils ressentent un sentiment d’appartenance à l’entreprise et sont motivés à donner plus d’énergie pour elle. 

“La confiance est un élément majeur : sans elle, aucun projet n’aboutit” – Eric Tabarly

Les clés pour y arriver…

Pourtant, il est difficile, même pour les entreprises libérées de garder leur talents. Et il est surtout complexe de transformer une organisation traditionnelle en une entreprise libérée. Nombreuses sont celles qui ont essayé, mais peu sont celles qui ont réussi. Actionner et conduire la transformation d’une organisation déjà en place n’est jamais une mince affaire.

Et si on peut partir de l’organisation existante sans faire de révolution pour être libre et alignée ?

C’est ce que nous démontrons dans notre livre “Se libérer de l’entreprise libérée” qui sortira le vendredi 27 janvier prochain. Un livre qui aborde des démarches accessibles à tous pour libérer toutes les énergies, à partir des équipes afin d’arriver à engager et à réussir la transformation en partant de l’organisation déjà existante, sans vouloir tout révolutionner. Appuyés par des recherches et de nombreuses références, ces démarches vous permettront de mettre en place une entreprise performante, non seulement libérée, mais surtout alignée.

Le 27 janvier, parce que c’est une des journées du fun at work, un jour férié. Le moment idéal pour mettre en avant l’intelligence collective et le collaboratif. La journée du fun at work est un stimulant pour le moral des collaborateurs et un excellent moyen d’accroître leur engagement et de s’amuser au travail.

Faisons de ce 27 janvier un jour mémorable digne du fun at work. Partagez un moment fort avec nous en assistant à l’avant-première de notre livre “Se libérer de l’entreprise libérée”, avec en plus l’avantage de recevoir le livre avant tout le monde, et surtout le livre dédicacé !

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