La culture, tout le monde en parle, mais personne ne sait s’en saisir…

Avec une entreprise vivante, il est possible d’agir concrètement sur la culture !

Et le modèle est simple, même s’il n’est pas aisé à mettre en place, car il touche à l’évolution des réactions et comportements de l’ensemble des collaborateurs de l’organisation… 

Suite à des échanges passionnants sur l’ADN de marque avec Pascal Stifani, résulte ci-dessous le deuxième article de la trilogie des éléments clés de synthèse de ce PODCAST Culture d’entreprise – ADN du futur (lien en commentaire).

Implémenter les cinq niveaux de la culture d’entreprise, concrètement !

À réussite garantie, modèle simple et donc solide et puissant. En considérant qu’une entreprise est un organisme vivant, nous pouvons lui appliquer un des modèles les plus connus, celui de la pyramide des besoins de Maslow, mais non pas à un individu, être humain, mais bien à une organisation, celle de l’entreprise. Et nous en déclinons cinq niveaux de culture à mettre en oeuvre !

Le premier niveau de la culture est la protection, la confiance et la sécurité face aux crises et aux risques et imprévus qui sont de plus en plus présents. Mesurer la feedback est un indicateur qualitatif, et l’outil du feedback permet de s’ajuster, régulièrement en équipe.

Le deuxième niveau de la performance revient à se rappeler de comment un dirigeant accorde sa confiance. Très souvent par les résultats et les objectifs atteints et les engagements tenus; parce qu’il sait ainsi qu’il peut être en confiance, et sécuriser la stabilité de son entreprise.

La troisième niveau est celui du bien-être, de la communauté ou tribu, ou encore de l’humain. C’est l’exemple de la transformation du mastodonte de la distribution Best Buy raconté par Hubert Joly dans l’ouvrage ‘L’entreprise, une affaire de coeur’. Une histoire incroyable qui priorise l’humain puis le client puis le business pour des résultats économiques époustouflants, une multiplication par 10 du cours de l’action… Qui peut mieux dire ?

Le quatrième niveau est celui du service, le client, de l’innovation. À l’exemple de Zappos, qui rend service au-delà de ses produits, par des services démontrant non plus de l’attention mais une forme d’amour des clients.

La cinquième et dernier niveau de contribution, c’est la capacité de se réaliser, en étant une organisation apprenante. Tout comme le dernier niveau de la pyramide de Maslow est celui d’une société où la réalisation de soi serait offerte à tous, 

La société parfaite est celle où la possibilité de la réalisation de soi serait offerte à tous les individus”, – Abraham Maslow

La culture est à l’entreprise ce que l’amour est à la relation humaine

Pierre Reverdy, poète, disait “il n’y a pas d’amour, qu’il n’y a que des preuves d’amour”. Et soulignait ainsi combien l’amour, dans une relation, est intangible, difficile à cerner.

Nous considérons qu’il en est de même pour la culture. Celle-ci se mesure par des actes, des actions, non pas au niveau d’une relation entre deux êtres humains, mais bien dans l’ensemble des interactions qui se produisent au sein d’une organisation.

Et cette culture se mesure ainsi par ses preuves, ou réflexes, à chacun des niveaux de la culture.

Au premier niveau, le réflexe est celui de protéger l’ensemble de son corps social, des aléas et imprévus. Ou comment basculer de la méfiance à la confiance.

Au deuxième niveau, de leur conférer cette discipline de résultats, de mesure de qualité… En ancrant un réflexe, une habitude de proactivité -proactivité, prise d’initiative au détriment d’une réactivité -attente ou passivité.

Au troisième niveau, les réflexes sur l’humain sont un pari sur la nature de l’engagement même… Avec l’intention de donner au lieu de prendre, l’humain n’est plus une ressource, un capital à exploiter mais bien un talent qui peut alors plus s’épanouir en lien avec les autres membres de l’organisation.

Le quatrième niveau s’appuie sur le réflexe ou mindset, état d’esprit de croissance -ou growth mindset qui, à l’opposé de celui de fixed mindset, cherche sans cesse à grandir, apprendre et évoluer par rapport à une situation, une problématique ou difficulté.

Le cinquième et dernier niveau apporte une contribution collective, au-delà de l’équipe et en ouverture à l’écosystème de l’entreprise, en faisant passer d’un réflexe de rareté ou caducité -limite des ressources, moyens, idées… à un réflexe d’abondance ou de foisonnement -des idées, des manières de réaliser nos activités.

La culture peut alors se mesurer au travers des actions menées en lien avec ces cinq niveaux de culture. Même s’il y a différentes manières de l’exprimer, cette culture transpire dans les comportements et attitudes collectives, au sein des interactions, des réunions, ainsi que des processus et mécanismes de décision, d’évaluation.

Comme l’amour qui se mesure via des preuves d’amour, la culture se mesure avec des réflexes de cultures”, Inspiring Organizations

Piloter avec cœur la culture de vos rituels d’équipe

Piloter avec le cœur son équipe permet de dynamiser, engager et fidéliser nos collaborateurs. Après le COVID, cette difficulté reste présente au niveau des directions et elle s’est accentuée par la mise en place du télétravail. La culture d’entreprise devient un outil de différenciation encore plus puissant. 

Et de mettre en oeuvre des outils concrets sur les cinq niveaux de réflexes culturels :

  • parler, échanger sur les critères et leviers de confiance
  • identifier les leviers sur lesquels être plus proactifs, concrètement, à partir de quelles mesures et indicateurs sous l’influence de l’équipe
  • faire remonter les points de blocage, difficultés, les charges et pressions des membres de l’équipe pour élaborer des réponses collectives
  • prioriser et aborder l’approche de résolution des problèmes clés
  • capitaliser sur les retours d’expériences, développer les compétences et leur polyvalence au sein et au-delà de l’équipe

sont des exemples concrets de développement de la culture, au niveau de chaque équipe.

Comme la culture est souvent difficile à saisir, il est intéressant, au niveau d’une équipe, de la mesurer via les comportements et les attitudes. Au sein de votre équipe, que pourriez-vous faire évoluer sur ces cinq niveaux de culture ?

Quels réflexes pourriez-vous partager, au niveau Protection, Performance, Humain, Client et Contribution qui puissent devenir des réflexes ?

Vous ne pouvez pas changer votre futur, mais vous pouvez changer vos habitudes et celles-ci changeront votre futur” – Marco Polo

Category
Tags

No responses yet

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *